2 sonnets de bus et café

VERS FUMÉS

La Porte d’Orléans. Il y a le chahut

Des policiers à toute allure et le vacarme

Des travaux. Le tramway ne manque pas de charme

Même si je suis déjà dans bien d’autres flux

Cet autobus accordéon quel est son but

Tous les chemins mènent à Rome pas à Parme

Nous attendons la neige sans tirer l’alarme

Les mots sont à saisir s’ils ne sont déjà lus

Nous vous souhaitons un bon trajet sur notre ligne

Ici la Vache Noire on dirait qu’elle cligne

De toutes ses lumières de ses feux et jeux

La sirène est sonore et le café s’honore

D’être à la croix d’Arcueil près du forum et je

Rentre en fumant mes vers dont le sens s’évapore

Texte t195 à Paris dans le bus de Paris à Cachan en Île-de-France,

le  mercredi 15 décembre 2010. (in « Sonnets de Transports divers »)

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A l’entour

                              à lents tours

Sous les nuages blancs des lettres toutes bleues

« Les commerces sont ouverts pendant les travaux »

Alex en évidence et ce sur un panneau

De ville vu du bus filant dans la banlieue

Les bottes que je chausse ne sont de trois lieues

Je vais pas après pas et je trouve mes mots

A l’entour dans les enseignes et les journaux

On dit pourtant que la presse se meurt, est feue

Musique lancinante et si mon rythme est pair

Ma tempe bat avec énergie et l’éclair

La vitre est pourtant calme accueillant la lumière

Les restaus de sushis présentent leurs makis

Les balcons à fleurir leur jetez pas la pierre

Juliette est amoureuse on croit savoir de qui

Texte t196 un bus francilien puis dans un grand café banlieus’art

 le mercredi 15 décembre 2010.

Dédicace et peaufinage « alâmaison et alordinateur ».

(in « Sonnets de lieux mêlés »)